Guide "séjourner à Ouistreham"

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Guide "séjourner à Ouistreham"

Lieux emblématiques

A Ouistreham Riva-Bella, profitez de la longue plage de sable fin, où se côtoient baigneurs et amateurs de sports nautiques pour goûter aux plaisirs du bord de mer. Voile, kayak, char à voile, stand up paddle ou plus simplement baignade et farniente sur la plage chacun y trouve son bonheur. Au cœur de la Normandie, Ouistreham Riva- Bella est également un point de départ idéal pour partir à la découverte des plages du Débarquement et même pour s'offrir une petite excursion en Angleterre.
烏伊斯特雷厄姆海灘( Ouistreham Beach )
53 Bd Aristide Briand
A Ouistreham Riva-Bella, profitez de la longue plage de sable fin, où se côtoient baigneurs et amateurs de sports nautiques pour goûter aux plaisirs du bord de mer. Voile, kayak, char à voile, stand up paddle ou plus simplement baignade et farniente sur la plage chacun y trouve son bonheur. Au cœur de la Normandie, Ouistreham Riva- Bella est également un point de départ idéal pour partir à la découverte des plages du Débarquement et même pour s'offrir une petite excursion en Angleterre.
D'une superficie de 3,5 ha, ce véritable musée végétal se compose d'une systématique de la flore indigène régionale, d'un jardin médicinal et thématique, de rocailles, de collections de plantes horticoles et de serres exotiques. A ces aspects plus scientifiques, il faut ajouter un parc paysager et des aires de jeux pour les enfants. Agréé Jardin Botanique de France et des Pays Francophones Créé en 1736, sur d'anciennes carrières de Pierres de Caen, comme jardin universitaire de démonstrations de plantes aux écoles de Médecine et de Pharmacie, il devient après la Révolution Française, jardin botanique et parc public.
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卡昂植物園
Place Blot
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D'une superficie de 3,5 ha, ce véritable musée végétal se compose d'une systématique de la flore indigène régionale, d'un jardin médicinal et thématique, de rocailles, de collections de plantes horticoles et de serres exotiques. A ces aspects plus scientifiques, il faut ajouter un parc paysager et des aires de jeux pour les enfants. Agréé Jardin Botanique de France et des Pays Francophones Créé en 1736, sur d'anciennes carrières de Pierres de Caen, comme jardin universitaire de démonstrations de plantes aux écoles de Médecine et de Pharmacie, il devient après la Révolution Française, jardin botanique et parc public.
L'enceinte, qui pour l'essentiel est l’œuvre d'Henri Ier Beauclerc, délimite un espace de plus de cinq hectares qui renferme de nos jours : les vestiges du donjon, non ouverts au public ; le logis du gouverneur (actuel musée de Normandie) ; le cavalier d'artillerie et les salles du Rempart (salles d'exposition du musée de Normandie) ; le musée des Beaux-Arts de Caen, bâtiment moderne à demi enterré, près de la Porte-des-Champs ; l’église Saint-Georges, centre d'accueil et d'interprétation ; la salle de l'Échiquier en référence à l'Échiquier de Normandie (salle d’exposition temporaire pour le musée de Normandie) ; le jardin des simples, reconstitution d'un jardin médicinal du Moyen Âge. Le palais princier du xie au xve siècle Guillaume le Conquérant se fait construire un palais au nord de l'enceinte dans la deuxième partie du xie siècle. Ce palais reprend l'organisation classique des demeures seigneuriales de cette époque. Il est constitué d'un ensemble de trois bâtiments principaux, peut-être entouré par un mur le séparant du reste de l'enceinte castrale : la Grande Salle (espace de réception officielle, aula dans les textes latins, bien que l'ancien français ne connaisse que l'appellation Grant Sale), la chapelle (chapelle palatine réservée au duc-roi et à ses proches, en latin capella) et les appartements princiers (appartements de la famille ducale, puis royale, qui apparaissent dans certains textes latins sous le nom de camerae, terme repris aujourd’hui pour son analogie avec l’aula et la capella. Souvent, ce sont à proprement parler les appartements que l'on désigne sous le terme de palais ou palatium. Cette résidence princière conserve son rôle central jusqu'au xiiie siècle. La construction du donjon par Henri Ier Beauclerc ne change pas la destination du palais qui reste la résidence privilégiée des rois, la camera regis. L'aula de Guillaume en revanche est probablement transformé en appartement privé après la construction, toujours par Henri Ier d'Angleterre, de la nouvelle Grande Salle, grand édifice roman, connue aujourd’hui sous le nom de salle de l'Échiquier. Quand le château perd son statut de résidence royale après l'incorporation de la Normandie au domaine royal français en 1204, le Vieux palais se trouve marginalisé. Il fait encore régulièrement l'objet de travaux, mais n'est plus utilisé qu'épisodiquement pour accueillir les hôtes de marque, les représentants du roi résidant dans le Logis du Roi. Ainsi quand Richard Plantagenêt, le duc d'York s'installe au château en 1444, le Vieux palais, très vétuste, doit être rénové. L'évolution architecturale du vieux-palais Au fil des siècles, le vieux-palais de Guillaume le Conquérant est profondément modifié, la chapelle étant, jusqu'en 1944, le bâtiment le mieux conservé. Ces changements peuvent être découpés en cinq phases : au xie siècle, construction de l'ensemble aula-camera et de la chapelle ; au xiie siècle, construction de nouveaux bâtiments, notamment une citerne au nord de l'ensemble aula-camera ; à partir du xiiie siècle (au moment de la construction de la chemise du donjon), destruction des murs du vieux-palais, en particulier de grands murs talutés, rehaussement des terrains au nord par l'apport des gravats ; édification d'une cuisine au sud-est de la salle de l'Échiquier et probablement d'un bâtiment un peu plus au nord (dont la présence est suggérée par une cheminée installée sur le mur gouttereau de la salle de l'échiquier), ainsi que d'un bâtiment accolé à la cuisine ; réaménagement de l'ancienne chapelle, avec la mise en place de deux, voire trois structures au centre du bâtiment, dont la nature reste inexpliquée ; aux xvie – xviiie siècle, disparition progressive des bâtiments à l'exception du bâtiment accolé à la cuisine de la salle de l'Échiquier et de l'ancienne chapelle, amputée peut-être dès cette période d'une partie au nord ; aux xixe – xxe siècle, comblement des fossés et construction de plusieurs bâtiments de caserne ouvrants sur une place d'armes située à l’emplacement de l'ancien donjon définitivement remblayé ; destruction d'une partie de la courtine au nord du site afin d'ériger des écuries de la nouvelle caserne ; construction de nouveaux bâtiments aux abords de la salle de l’Échiquier. L'ensemble est finalement détruit en 1944 pendant la bataille de Caen. Les fouilles de Michel de Boüard dans les années 1960 ont permis cependant d'en dégager les substructions rendues lisibles au sol par des graviers sombres. L'aula La Grande Salle de Guillaume le Conquérant est un rectangle de 16 × 8 mètres. Le sol étant en terre battue, il est possible que l'étage noble se soit trouvé au deuxième niveau, le départ d'un escalier à vis ayant été retrouvé au sud-ouest de la salle. La chapelle Saint-Georges À quelques mètres au sud, s'élevait la chapelle dédiée à saint Georges, comme l'église paroissiale avec qui elle a pu être confondue par le passé. Comme il était l'usage au xie siècle, elle se trouvait dans un bâtiment perpendiculaire à la salle d'apparat, suivant un axe sud-est-nord-ouest. Le bâtiment a été monté directement sur l'argile de la terrasse post-glaciaire sur laquelle est érigée le château ; cette absence de fondation est caractéristique des modes de construction des xie et xiie siècles. La chapelle était relativement imposante (16 × 7 mètres) et servait pour les réunions ordinaires de l'Échiquier. Au xve siècle, on perça des baies gothiques et les murs gouttereaux furent renforcés par des contreforts ; le chevet plat fut également détruit afin de permettre l'érection d'un mur clôturant vers le sud l'ensemble des bâtiments du Vieux Palais. Une abside et un bas-côté sont rajoutés à cette époque. Avec « son archivolte intérieure garnie de redents, son archivolte extérieure ornée de feuillages en chou frisé qui se complique d'un arc en accolage avec fleuron terminal, et les deux contreforts plantés de biais et finissant en pinacles qui l'encadrent », la porte latérale du bas-côté était caractéristique de l'architecture du xve siècle.
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卡昂城堡
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L'enceinte, qui pour l'essentiel est l’œuvre d'Henri Ier Beauclerc, délimite un espace de plus de cinq hectares qui renferme de nos jours : les vestiges du donjon, non ouverts au public ; le logis du gouverneur (actuel musée de Normandie) ; le cavalier d'artillerie et les salles du Rempart (salles d'exposition du musée de Normandie) ; le musée des Beaux-Arts de Caen, bâtiment moderne à demi enterré, près de la Porte-des-Champs ; l’église Saint-Georges, centre d'accueil et d'interprétation ; la salle de l'Échiquier en référence à l'Échiquier de Normandie (salle d’exposition temporaire pour le musée de Normandie) ; le jardin des simples, reconstitution d'un jardin médicinal du Moyen Âge. Le palais princier du xie au xve siècle Guillaume le Conquérant se fait construire un palais au nord de l'enceinte dans la deuxième partie du xie siècle. Ce palais reprend l'organisation classique des demeures seigneuriales de cette époque. Il est constitué d'un ensemble de trois bâtiments principaux, peut-être entouré par un mur le séparant du reste de l'enceinte castrale : la Grande Salle (espace de réception officielle, aula dans les textes latins, bien que l'ancien français ne connaisse que l'appellation Grant Sale), la chapelle (chapelle palatine réservée au duc-roi et à ses proches, en latin capella) et les appartements princiers (appartements de la famille ducale, puis royale, qui apparaissent dans certains textes latins sous le nom de camerae, terme repris aujourd’hui pour son analogie avec l’aula et la capella. Souvent, ce sont à proprement parler les appartements que l'on désigne sous le terme de palais ou palatium. Cette résidence princière conserve son rôle central jusqu'au xiiie siècle. La construction du donjon par Henri Ier Beauclerc ne change pas la destination du palais qui reste la résidence privilégiée des rois, la camera regis. L'aula de Guillaume en revanche est probablement transformé en appartement privé après la construction, toujours par Henri Ier d'Angleterre, de la nouvelle Grande Salle, grand édifice roman, connue aujourd’hui sous le nom de salle de l'Échiquier. Quand le château perd son statut de résidence royale après l'incorporation de la Normandie au domaine royal français en 1204, le Vieux palais se trouve marginalisé. Il fait encore régulièrement l'objet de travaux, mais n'est plus utilisé qu'épisodiquement pour accueillir les hôtes de marque, les représentants du roi résidant dans le Logis du Roi. Ainsi quand Richard Plantagenêt, le duc d'York s'installe au château en 1444, le Vieux palais, très vétuste, doit être rénové. L'évolution architecturale du vieux-palais Au fil des siècles, le vieux-palais de Guillaume le Conquérant est profondément modifié, la chapelle étant, jusqu'en 1944, le bâtiment le mieux conservé. Ces changements peuvent être découpés en cinq phases : au xie siècle, construction de l'ensemble aula-camera et de la chapelle ; au xiie siècle, construction de nouveaux bâtiments, notamment une citerne au nord de l'ensemble aula-camera ; à partir du xiiie siècle (au moment de la construction de la chemise du donjon), destruction des murs du vieux-palais, en particulier de grands murs talutés, rehaussement des terrains au nord par l'apport des gravats ; édification d'une cuisine au sud-est de la salle de l'Échiquier et probablement d'un bâtiment un peu plus au nord (dont la présence est suggérée par une cheminée installée sur le mur gouttereau de la salle de l'échiquier), ainsi que d'un bâtiment accolé à la cuisine ; réaménagement de l'ancienne chapelle, avec la mise en place de deux, voire trois structures au centre du bâtiment, dont la nature reste inexpliquée ; aux xvie – xviiie siècle, disparition progressive des bâtiments à l'exception du bâtiment accolé à la cuisine de la salle de l'Échiquier et de l'ancienne chapelle, amputée peut-être dès cette période d'une partie au nord ; aux xixe – xxe siècle, comblement des fossés et construction de plusieurs bâtiments de caserne ouvrants sur une place d'armes située à l’emplacement de l'ancien donjon définitivement remblayé ; destruction d'une partie de la courtine au nord du site afin d'ériger des écuries de la nouvelle caserne ; construction de nouveaux bâtiments aux abords de la salle de l’Échiquier. L'ensemble est finalement détruit en 1944 pendant la bataille de Caen. Les fouilles de Michel de Boüard dans les années 1960 ont permis cependant d'en dégager les substructions rendues lisibles au sol par des graviers sombres. L'aula La Grande Salle de Guillaume le Conquérant est un rectangle de 16 × 8 mètres. Le sol étant en terre battue, il est possible que l'étage noble se soit trouvé au deuxième niveau, le départ d'un escalier à vis ayant été retrouvé au sud-ouest de la salle. La chapelle Saint-Georges À quelques mètres au sud, s'élevait la chapelle dédiée à saint Georges, comme l'église paroissiale avec qui elle a pu être confondue par le passé. Comme il était l'usage au xie siècle, elle se trouvait dans un bâtiment perpendiculaire à la salle d'apparat, suivant un axe sud-est-nord-ouest. Le bâtiment a été monté directement sur l'argile de la terrasse post-glaciaire sur laquelle est érigée le château ; cette absence de fondation est caractéristique des modes de construction des xie et xiie siècles. La chapelle était relativement imposante (16 × 7 mètres) et servait pour les réunions ordinaires de l'Échiquier. Au xve siècle, on perça des baies gothiques et les murs gouttereaux furent renforcés par des contreforts ; le chevet plat fut également détruit afin de permettre l'érection d'un mur clôturant vers le sud l'ensemble des bâtiments du Vieux Palais. Une abside et un bas-côté sont rajoutés à cette époque. Avec « son archivolte intérieure garnie de redents, son archivolte extérieure ornée de feuillages en chou frisé qui se complique d'un arc en accolage avec fleuron terminal, et les deux contreforts plantés de biais et finissant en pinacles qui l'encadrent », la porte latérale du bas-côté était caractéristique de l'architecture du xve siècle.
L'abbaye aux Hommes, ou abbaye Saint-Étienne de Caen, est une des deux grandes abbayes, avec l'abbaye aux Dames, fondées par Guillaume le Bâtard le futur conquérant, vers 1060, à Caen, en France. Elle s'élève à l'ouest du centre-ville ancien et donna le nom de Bourg-l'abbé au quartier qui l'entoure. L'église Saint-Étienne, l'ancienne abbatiale est devenue église paroissiale après la Révolution. Les bâtiments conventuels transformés en lycée au xixe siècle abritent depuis les années 1960 l'hôtel de ville. L'abbaye offre un très bel ensemble architectural construit entre les xie et xviiie siècles et l'impact de l'église Saint-Étienne de Caen est essentiel sur l'histoire de l'art en Normandie et en Angleterre. L'église est classée au titre des monuments historiques sur la liste de 1840, le cloître et les bâtiments conventuels en 1911 et les autres constructions inscrites en 1927 et 1928.
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Esplanade Jean-Marie Louvel
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L'abbaye aux Hommes, ou abbaye Saint-Étienne de Caen, est une des deux grandes abbayes, avec l'abbaye aux Dames, fondées par Guillaume le Bâtard le futur conquérant, vers 1060, à Caen, en France. Elle s'élève à l'ouest du centre-ville ancien et donna le nom de Bourg-l'abbé au quartier qui l'entoure. L'église Saint-Étienne, l'ancienne abbatiale est devenue église paroissiale après la Révolution. Les bâtiments conventuels transformés en lycée au xixe siècle abritent depuis les années 1960 l'hôtel de ville. L'abbaye offre un très bel ensemble architectural construit entre les xie et xviiie siècles et l'impact de l'église Saint-Étienne de Caen est essentiel sur l'histoire de l'art en Normandie et en Angleterre. L'église est classée au titre des monuments historiques sur la liste de 1840, le cloître et les bâtiments conventuels en 1911 et les autres constructions inscrites en 1927 et 1928.
Deux histoires peuvent être avancées pour expliquer la fondation de l'abbaye. La première fait de l'abbaye une œuvre d'expiation pour les péchés commis par le couple ducal formé par Guillaume le Conquérant et Mathilde de Flandre, la seconde en fait un acte politique. En 1050 ou 1051, le duc de Normandie épouse Mathilde, fille du comte de Flandre. Leur mariage est prohibé par le pape Léon IX, peut-être pour des raisons de consanguinité et, selon les chroniqueurs de l'époque Milon Crespin et Orderic Vital, le souverain pontife les excommunie. En contrepartie du pardon accordé par le pape Nicolas II, ils fondent à Caen à une date proche de 1059-1060 deux abbayes bénédictines : l'abbaye aux Hommes, dédiée à saint Étienne, et l'abbaye aux Dames, dédiée à la Trinité. Au-delà de cet acte fondateur romantique (l'excommunication ne fut pas une excommunication majeure et les liens de parenté entre les deux époux justifiaient mal cette mesure), il existe des raisons plus politiques. Guillaume appelé le Bâtard doit combattre pendant toute la première partie de son règne les barons de Normandie. Il cherche donc à asseoir davantage son autorité sur la basse Normandie où la rébellion a été la plus forte. Cela passe par la construction de châteaux, mais également par la fondation d'abbayes, selon un schéma classique en Normandie depuis le xe siècle (création de pôles d'urbanisation dans une ville en pleine croissance et nécessité d'établir de nouveaux centres religieux en Basse-Normandie). Le duc décide donc de densifier le réseau d'établissements monastiques en basse Normandie, alors beaucoup plus lâche que dans la vallée de la Seine mieux contrôlée par les ducs de Normandie. L'abbaye aux Hommes, comme l'abbaye aux Femmes, ont toutefois dans ce dispositif une place privilégiée. En effet, sur les 18 abbayes élevées durant le règne de Guillaume le Conquérant, seules deux, celles de Caen, sont fondées directement par le duc lui-même, les autres étant créées par des seigneurs locaux et reconnues ensuite par le duc. La fondation de l'abbaye aux Hommes et de l'abbaye aux Dames s'inscrit donc dans un dessein politique plus large qui vise à faire de Caen, pour les Ducs de Normandie, un point d'appui plus proche de la zone de sédition que Rouen qui se trouve dans la partie orientale du duché. Le site de chaque abbaye a été probablement choisi en fonction du plan de fortifications de Caen afin de leur donner un rôle d'appoint à l’égard du château. En choisissant de s'y faire inhumer - en 1083 à l'abbaye aux Dames pour Mathilde de Flandre et en 1087 à l'abbaye aux Hommes pour Guillaume le Conquérant - Guillaume et Mathilde inscrivent dans la durée l'attention des ducs-rois non seulement pour l'abbaye, mais également pour la ville de Caen qui, d'un gros bourg de constitution anarchique, devient la capitale secondaire de la Normandie. Les descendants de Guillaume confortent ensuite le lien des deux abbayes avec la dynastie ducale et royale. Ainsi, fait exceptionnel, son fils Guillaume le Roux (~1060–1100) dépose les insignes royaux (couronnes et sceptres) de ses parents au trésor des deux abbayes où ils sont inhumés. Les travaux de l'église de l'abbaye aux Dames commencent en 1062 et sont achevés en 1130. On commence par le chevet, au xie siècle, puis on ajoute de petits arcs-boutants à l'extérieur pour renforcer l'édifice. Le 18 juin 1066, a lieu la dédicace de l’abbatiale de la Trinité encore en travaux, la célébration coïncidant avec l'assemblée des barons et prélats réunis à Caen au printemps de 1066 pour préparer l'expédition en Angleterre. Mathilde est morte en 1083 et son tombeau se trouve toujours dans le chœur de l'église. Au xviie siècle, l'abbesse Laurence de Budos redresse spirituellement l'abbaye en obligeant les religieuses à respecter la règle de Saint-Benoît. Au xviiie siècle, les bâtiments conventuels sont reconstruits sur les plans de Guillaume de La Tremblaye, moine-architecte chargé également de reconstruire l'abbaye aux Hommes. Les travaux commencent en 1702, mais sont interrompus en 1737, faute de fonds suffisants. Grâce à l'aide du roi, les travaux reprennent en 1767. À la veille de la Révolution française, la communauté est dans une excellente situation financière[9]. Mais la Révolution française éclate et le cloître n'a jamais été achevé. Au xviiie siècle, la voûte est démolie pour être reconstruite. Pendant la Révolution française, les bénédictines sont chassées de leur abbaye en 1791, et sont remplacées sous la Restauration par des religieuses augustines en 1823 - quand l'abbaye devient l'Hôtel-Dieu de Caen, puis l'hospice Saint-Louis - et y restent jusqu'en 1983. En 1865, la nef de l'ancienne église abbatiale, qui devient église paroissiale du quartier sous le vocable de Saint-Gilles, est profondément restaurée. Au xixe siècle, la façade et les tours sont reconstruites intégralement. En juin 1944, pendant le débarquement allié et la bataille de Caen, l'église et l'abbaye sont relativement épargnées par les bombardements, alors que la ville est gravement touchée dans plusieurs quartiers. Une dernière restauration de l'intérieur de l'église intervient entre 1990 et 1993. L'abbaye accueille de 1986 à 2015 le siège du conseil régional de Basse-Normandie, et à partir de 2016 celui du conseil régional de Normandie par suite de la fusion des deux anciennes régions Basse et Haute-Normandie.
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卡昂女修道院
Place Reine Mathilde
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Deux histoires peuvent être avancées pour expliquer la fondation de l'abbaye. La première fait de l'abbaye une œuvre d'expiation pour les péchés commis par le couple ducal formé par Guillaume le Conquérant et Mathilde de Flandre, la seconde en fait un acte politique. En 1050 ou 1051, le duc de Normandie épouse Mathilde, fille du comte de Flandre. Leur mariage est prohibé par le pape Léon IX, peut-être pour des raisons de consanguinité et, selon les chroniqueurs de l'époque Milon Crespin et Orderic Vital, le souverain pontife les excommunie. En contrepartie du pardon accordé par le pape Nicolas II, ils fondent à Caen à une date proche de 1059-1060 deux abbayes bénédictines : l'abbaye aux Hommes, dédiée à saint Étienne, et l'abbaye aux Dames, dédiée à la Trinité. Au-delà de cet acte fondateur romantique (l'excommunication ne fut pas une excommunication majeure et les liens de parenté entre les deux époux justifiaient mal cette mesure), il existe des raisons plus politiques. Guillaume appelé le Bâtard doit combattre pendant toute la première partie de son règne les barons de Normandie. Il cherche donc à asseoir davantage son autorité sur la basse Normandie où la rébellion a été la plus forte. Cela passe par la construction de châteaux, mais également par la fondation d'abbayes, selon un schéma classique en Normandie depuis le xe siècle (création de pôles d'urbanisation dans une ville en pleine croissance et nécessité d'établir de nouveaux centres religieux en Basse-Normandie). Le duc décide donc de densifier le réseau d'établissements monastiques en basse Normandie, alors beaucoup plus lâche que dans la vallée de la Seine mieux contrôlée par les ducs de Normandie. L'abbaye aux Hommes, comme l'abbaye aux Femmes, ont toutefois dans ce dispositif une place privilégiée. En effet, sur les 18 abbayes élevées durant le règne de Guillaume le Conquérant, seules deux, celles de Caen, sont fondées directement par le duc lui-même, les autres étant créées par des seigneurs locaux et reconnues ensuite par le duc. La fondation de l'abbaye aux Hommes et de l'abbaye aux Dames s'inscrit donc dans un dessein politique plus large qui vise à faire de Caen, pour les Ducs de Normandie, un point d'appui plus proche de la zone de sédition que Rouen qui se trouve dans la partie orientale du duché. Le site de chaque abbaye a été probablement choisi en fonction du plan de fortifications de Caen afin de leur donner un rôle d'appoint à l’égard du château. En choisissant de s'y faire inhumer - en 1083 à l'abbaye aux Dames pour Mathilde de Flandre et en 1087 à l'abbaye aux Hommes pour Guillaume le Conquérant - Guillaume et Mathilde inscrivent dans la durée l'attention des ducs-rois non seulement pour l'abbaye, mais également pour la ville de Caen qui, d'un gros bourg de constitution anarchique, devient la capitale secondaire de la Normandie. Les descendants de Guillaume confortent ensuite le lien des deux abbayes avec la dynastie ducale et royale. Ainsi, fait exceptionnel, son fils Guillaume le Roux (~1060–1100) dépose les insignes royaux (couronnes et sceptres) de ses parents au trésor des deux abbayes où ils sont inhumés. Les travaux de l'église de l'abbaye aux Dames commencent en 1062 et sont achevés en 1130. On commence par le chevet, au xie siècle, puis on ajoute de petits arcs-boutants à l'extérieur pour renforcer l'édifice. Le 18 juin 1066, a lieu la dédicace de l’abbatiale de la Trinité encore en travaux, la célébration coïncidant avec l'assemblée des barons et prélats réunis à Caen au printemps de 1066 pour préparer l'expédition en Angleterre. Mathilde est morte en 1083 et son tombeau se trouve toujours dans le chœur de l'église. Au xviie siècle, l'abbesse Laurence de Budos redresse spirituellement l'abbaye en obligeant les religieuses à respecter la règle de Saint-Benoît. Au xviiie siècle, les bâtiments conventuels sont reconstruits sur les plans de Guillaume de La Tremblaye, moine-architecte chargé également de reconstruire l'abbaye aux Hommes. Les travaux commencent en 1702, mais sont interrompus en 1737, faute de fonds suffisants. Grâce à l'aide du roi, les travaux reprennent en 1767. À la veille de la Révolution française, la communauté est dans une excellente situation financière[9]. Mais la Révolution française éclate et le cloître n'a jamais été achevé. Au xviiie siècle, la voûte est démolie pour être reconstruite. Pendant la Révolution française, les bénédictines sont chassées de leur abbaye en 1791, et sont remplacées sous la Restauration par des religieuses augustines en 1823 - quand l'abbaye devient l'Hôtel-Dieu de Caen, puis l'hospice Saint-Louis - et y restent jusqu'en 1983. En 1865, la nef de l'ancienne église abbatiale, qui devient église paroissiale du quartier sous le vocable de Saint-Gilles, est profondément restaurée. Au xixe siècle, la façade et les tours sont reconstruites intégralement. En juin 1944, pendant le débarquement allié et la bataille de Caen, l'église et l'abbaye sont relativement épargnées par les bombardements, alors que la ville est gravement touchée dans plusieurs quartiers. Une dernière restauration de l'intérieur de l'église intervient entre 1990 et 1993. L'abbaye accueille de 1986 à 2015 le siège du conseil régional de Basse-Normandie, et à partir de 2016 celui du conseil régional de Normandie par suite de la fusion des deux anciennes régions Basse et Haute-Normandie.
L'idée d'un Mémorial pour la paix est venue du maire de Caen, Jean-Marie Girault en 1969. Le 10 septembre 1986, les 13 premières pierres du bâtiment sont posées à l’emplacement du poste de commandement du général Wilhelm Richter (en), commandant la 716e division d’infanterie allemande pendant le Débarquement et la bataille de Normandie. Le bâtiment est inauguré le 6 juin 1988 par le président de la République française François Mitterrand en présence des chefs d'État ou de gouvernement de onze autres pays impliqués dans la bataille de Normandie. Ce « musée pour la Paix », initialement conçu par l'architecte Jacques Millet aidé du muséographe Yves Devraine, réunit une collection de plus de 8 000 objets et de plus de 100 000 documents traitant pour l'essentiel de la Seconde Guerre mondiale principalement en Europe. Les parcours permanents sont organisés de manière chrono-thématique et propose une place centrale à l'holocauste. A noter que depuis 2008, le Mémorial de Caen est devenu le lieu de dépôt des objets de fouille de la "Shoah par balles" relevés par la Fondation Yahad In Unum. Le parvis d'accès au musée est bordé d'un côté par les mâts portant les drapeaux des principaux pays impliqués dans la Bataille de Normandie, et de l'autre côté par une vitrine exposant les douze « premières pierres » de l'édifice, extraites de leur sol par chacune des douze nations concernées, et ornées d'une inscription lapidaire dans chacune de leurs langues. La pierre norvégienne se distingue des autres en ce qu'elle n'a pas été taillée et fut offerte encore recouverte de mousse, en symbole de respect absolu de la vie. Quelques points marquants : En dessous du bâtiment, l'impressionnant bunker de commandement du général Richter où sont maintenant présentés la vie quotidienne des soldats allemands sous l'occupation, le système mis en place par les Allemands et les lignes de défense allemandes. Dans la Vallée du Mémorial (anciennes carrières), deux jardins furent édifiés en mémoire de deux des forces alliées qui ont combattu pour la Libération : le jardin canadien et le jardin américain. En 2004, un troisième jardin est inauguré : le jardin britannique. Sur l’entrée principale de l'édifice, on peut lire cette phrase : « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » (texte de Paul Dorey, poète de Caen : il s'exprime au nom de la Normandie). Une maquette taille réelle d'un Hawker Typhoon, chasseur-bombardier britannique produit dès 1941 aux couleurs de la RAF, est suspendue dans le hall principal.
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L'idée d'un Mémorial pour la paix est venue du maire de Caen, Jean-Marie Girault en 1969. Le 10 septembre 1986, les 13 premières pierres du bâtiment sont posées à l’emplacement du poste de commandement du général Wilhelm Richter (en), commandant la 716e division d’infanterie allemande pendant le Débarquement et la bataille de Normandie. Le bâtiment est inauguré le 6 juin 1988 par le président de la République française François Mitterrand en présence des chefs d'État ou de gouvernement de onze autres pays impliqués dans la bataille de Normandie. Ce « musée pour la Paix », initialement conçu par l'architecte Jacques Millet aidé du muséographe Yves Devraine, réunit une collection de plus de 8 000 objets et de plus de 100 000 documents traitant pour l'essentiel de la Seconde Guerre mondiale principalement en Europe. Les parcours permanents sont organisés de manière chrono-thématique et propose une place centrale à l'holocauste. A noter que depuis 2008, le Mémorial de Caen est devenu le lieu de dépôt des objets de fouille de la "Shoah par balles" relevés par la Fondation Yahad In Unum. Le parvis d'accès au musée est bordé d'un côté par les mâts portant les drapeaux des principaux pays impliqués dans la Bataille de Normandie, et de l'autre côté par une vitrine exposant les douze « premières pierres » de l'édifice, extraites de leur sol par chacune des douze nations concernées, et ornées d'une inscription lapidaire dans chacune de leurs langues. La pierre norvégienne se distingue des autres en ce qu'elle n'a pas été taillée et fut offerte encore recouverte de mousse, en symbole de respect absolu de la vie. Quelques points marquants : En dessous du bâtiment, l'impressionnant bunker de commandement du général Richter où sont maintenant présentés la vie quotidienne des soldats allemands sous l'occupation, le système mis en place par les Allemands et les lignes de défense allemandes. Dans la Vallée du Mémorial (anciennes carrières), deux jardins furent édifiés en mémoire de deux des forces alliées qui ont combattu pour la Libération : le jardin canadien et le jardin américain. En 2004, un troisième jardin est inauguré : le jardin britannique. Sur l’entrée principale de l'édifice, on peut lire cette phrase : « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » (texte de Paul Dorey, poète de Caen : il s'exprime au nom de la Normandie). Une maquette taille réelle d'un Hawker Typhoon, chasseur-bombardier britannique produit dès 1941 aux couleurs de la RAF, est suspendue dans le hall principal.
L'église est édifiée sur l'emplacement d'une construction en bois, déjà sous la protection de Saint Samson, détruite au cours des incursions normandes. Le début de la construction de l'église en pierre date du deuxième quart du xiie siècle après la fondation de l'abbaye de la Trinité de Caen par Mathilde, l'épouse de Guillaume le Conquérant. La dédicace, cérémonie destinée à consacrer l'église tout en la vouant à un Saint, a été faite en 1180 par Jeanne de Coulonces, sixième abbesse de la Trinité. Le patronage, de l'église de Ouistreham et les dîmes de la paroisse diminuées de quelques restrictions, font partie des donations octroyées par Guillaume et Mathilde à l'abbaye de la Trinité. L'église dépendait donc de l'abbaye pour la nomination du curé et l'entretien des bâtiments, en échange de quoi les abbesses percevaient de confortables revenus dont une partie versée en nature sous forme de boisseaux de diverses récoltes, chapons à Noël, œufs à Pâques. Les récoltes dues pour l'impôt étaient amassées dans la grange située à une vingtaine de mètres. En 1372, dans la période de la guerre de Cent Ans, pendant une phase de reconquête du territoire par les Français, le roi Charles V le Sage ordonne de procéder à la fortification des châteaux mais aussi des églises, pour tenter de contrer un débarquement anglais. Une terrasse est construite sur l'abside du chœur de l'église pour y installer des canons pointés sur l'embouchure de la rivière susceptible d'être investie par des bateaux ennemis. Ces canons étaient encore en place au xviiie siècle entre 1759 et 1773 affirme un témoin de cette époque. Trois d'entre eux ont été conservés et placés en position verticale contre la première travée du mur du bas-côté sud. En outre la situation de l'église en hauteur face à la mer permettait au guetteur, qui avait sa chambre derrière le logement des cloches, de surveiller la côte. Il pouvait donner l'alarme en faisant de la fumée ou en tirant au canon. En 1828 une grosse lanterne installée sur une petite plate-forme accrochée au côté nord de la tour sert de signal jusqu'à la mise en service du premier phare en 1886.
Église Saint-Samson d'Ouistreham
Place Albert Lemarignier
L'église est édifiée sur l'emplacement d'une construction en bois, déjà sous la protection de Saint Samson, détruite au cours des incursions normandes. Le début de la construction de l'église en pierre date du deuxième quart du xiie siècle après la fondation de l'abbaye de la Trinité de Caen par Mathilde, l'épouse de Guillaume le Conquérant. La dédicace, cérémonie destinée à consacrer l'église tout en la vouant à un Saint, a été faite en 1180 par Jeanne de Coulonces, sixième abbesse de la Trinité. Le patronage, de l'église de Ouistreham et les dîmes de la paroisse diminuées de quelques restrictions, font partie des donations octroyées par Guillaume et Mathilde à l'abbaye de la Trinité. L'église dépendait donc de l'abbaye pour la nomination du curé et l'entretien des bâtiments, en échange de quoi les abbesses percevaient de confortables revenus dont une partie versée en nature sous forme de boisseaux de diverses récoltes, chapons à Noël, œufs à Pâques. Les récoltes dues pour l'impôt étaient amassées dans la grange située à une vingtaine de mètres. En 1372, dans la période de la guerre de Cent Ans, pendant une phase de reconquête du territoire par les Français, le roi Charles V le Sage ordonne de procéder à la fortification des châteaux mais aussi des églises, pour tenter de contrer un débarquement anglais. Une terrasse est construite sur l'abside du chœur de l'église pour y installer des canons pointés sur l'embouchure de la rivière susceptible d'être investie par des bateaux ennemis. Ces canons étaient encore en place au xviiie siècle entre 1759 et 1773 affirme un témoin de cette époque. Trois d'entre eux ont été conservés et placés en position verticale contre la première travée du mur du bas-côté sud. En outre la situation de l'église en hauteur face à la mer permettait au guetteur, qui avait sa chambre derrière le logement des cloches, de surveiller la côte. Il pouvait donner l'alarme en faisant de la fumée ou en tirant au canon. En 1828 une grosse lanterne installée sur une petite plate-forme accrochée au côté nord de la tour sert de signal jusqu'à la mise en service du premier phare en 1886.
Le Grand Bunker de l’ancien Poste de Commandement et de Direction de Tir a été entièrement rénové afin de pouvoir abriter un Musée entièrement consacré au Mur de l’Atlantique en Normandie. Après avoir appartenu à la Marine Nationale, les fondateurs ont voulu que ce blockhaus singulier retrouve son aspect originel. Une construction remarquable, puisqu’il s’agit d’une Sonderkonstruktion, l’intégralité des salles furent réaménagées de manière remarquable, avec un matériel très abondant et authentique. Les fondateurs tirèrent tout le parti de cette construction haute de 17 mètres pour remettre en situation et présenter les fonctions essentielles qui caractérisaient la vie des positions défensives du Mur de l’Atlantique face au Débarquement. Les fondateurs du Musée ont souhaité offrir à la visite les 5 niveaux de ce blockhaus dans lequel était installé le centre névralgique du commandement des défenses de l’estuaire de l’Orne, afin de reconstituer et restituer l’atmosphère qui pouvait régner dans celui-ci à la veille du Débarquement !
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大地堡博物館
6 Av. du 6 Juin
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Le Grand Bunker de l’ancien Poste de Commandement et de Direction de Tir a été entièrement rénové afin de pouvoir abriter un Musée entièrement consacré au Mur de l’Atlantique en Normandie. Après avoir appartenu à la Marine Nationale, les fondateurs ont voulu que ce blockhaus singulier retrouve son aspect originel. Une construction remarquable, puisqu’il s’agit d’une Sonderkonstruktion, l’intégralité des salles furent réaménagées de manière remarquable, avec un matériel très abondant et authentique. Les fondateurs tirèrent tout le parti de cette construction haute de 17 mètres pour remettre en situation et présenter les fonctions essentielles qui caractérisaient la vie des positions défensives du Mur de l’Atlantique face au Débarquement. Les fondateurs du Musée ont souhaité offrir à la visite les 5 niveaux de ce blockhaus dans lequel était installé le centre névralgique du commandement des défenses de l’estuaire de l’Orne, afin de reconstituer et restituer l’atmosphère qui pouvait régner dans celui-ci à la veille du Débarquement !
Le casino Barrière de Ouistreham vous accueille sur la Côte de Nacre dans une ambiance conviviale. Embarquez dans ce casino aux allures de paquebot. Pour passer un agréable moment entre amis ou en famille, celui-ci vous propose 150 machines à sous, 18 postes de Roulette Anglaise Electronique, 1 table de Black Jack Electronique,un salon de jeux de table, une terrasse de machines à sous vue mer et une salle de spectacle. Il dispose également d'un restaurant avec vue sur la mer, d'un bar et d'une discothèque. Découvrez les déjeuners et dîners spectacle "Welcome to Riva-Bella" et "Succès 80'" et d'autres shows chaque mois.
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Casino Barrière
2 Rue Edmond Blanc
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Le casino Barrière de Ouistreham vous accueille sur la Côte de Nacre dans une ambiance conviviale. Embarquez dans ce casino aux allures de paquebot. Pour passer un agréable moment entre amis ou en famille, celui-ci vous propose 150 machines à sous, 18 postes de Roulette Anglaise Electronique, 1 table de Black Jack Electronique,un salon de jeux de table, une terrasse de machines à sous vue mer et une salle de spectacle. Il dispose également d'un restaurant avec vue sur la mer, d'un bar et d'une discothèque. Découvrez les déjeuners et dîners spectacle "Welcome to Riva-Bella" et "Succès 80'" et d'autres shows chaque mois.
Le port international de Caen est le plus récent de la Manche. Il se trouve en réalité à Ouistreham, à 15 km au nord de la ville. On y accède facilement depuis le réseau autoroutier français. Ferries et Séjours vers l'Angleterre, l'Irlande, l'Espagne ou le Portugal.
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Brittany Ferries
Avenue du Grand Large
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Le port international de Caen est le plus récent de la Manche. Il se trouve en réalité à Ouistreham, à 15 km au nord de la ville. On y accède facilement depuis le réseau autoroutier français. Ferries et Séjours vers l'Angleterre, l'Irlande, l'Espagne ou le Portugal.

Informations sur la ville

Elle est nommée la « Ville aux cent clochers », comme Rouen. Ses habitants sont appelés les Caennais. Cité de Guillaume le Conquérant et capitale du duché de Normandie avec Rouen, la ville a hérité d’un très riche patrimoine architectural en partie détruit lors de la bataille de Caen. La ville a gardé la mémoire de ce moment clé de la Seconde Guerre mondiale en édifiant notamment un Mémorial pour la Paix, célèbre dans le monde pour les cérémonies de commémorations qui y ont lieu. Du fait de son positionnement dans la recherche (avec le Ganil par exemple), de l'ancienneté de son université (fondée en 1432 après celles de Paris et Montpellier), de sa grande richesse culturelle (ville d'Europe la plus pourvue en librairies indépendantes et agglomération française la plus dotée en équipements culturels rapportés au nombre d'habitants) et de son caractère festif, Caen est souvent considérée comme étant la capitale culturelle et intellectuelle de la Normandie. Peuplée intra-muros de 106 230 habitants, Caen est la commune la plus peuplée du département du Calvados. La ville se situe ainsi en 39e position de toutes les communes de la France métropolitaine et se classe au 40e rang en ce qui concerne le territoire français pris en totalité (métropole et outre-mer).
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Caen
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Elle est nommée la « Ville aux cent clochers », comme Rouen. Ses habitants sont appelés les Caennais. Cité de Guillaume le Conquérant et capitale du duché de Normandie avec Rouen, la ville a hérité d’un très riche patrimoine architectural en partie détruit lors de la bataille de Caen. La ville a gardé la mémoire de ce moment clé de la Seconde Guerre mondiale en édifiant notamment un Mémorial pour la Paix, célèbre dans le monde pour les cérémonies de commémorations qui y ont lieu. Du fait de son positionnement dans la recherche (avec le Ganil par exemple), de l'ancienneté de son université (fondée en 1432 après celles de Paris et Montpellier), de sa grande richesse culturelle (ville d'Europe la plus pourvue en librairies indépendantes et agglomération française la plus dotée en équipements culturels rapportés au nombre d'habitants) et de son caractère festif, Caen est souvent considérée comme étant la capitale culturelle et intellectuelle de la Normandie. Peuplée intra-muros de 106 230 habitants, Caen est la commune la plus peuplée du département du Calvados. La ville se situe ainsi en 39e position de toutes les communes de la France métropolitaine et se classe au 40e rang en ce qui concerne le territoire français pris en totalité (métropole et outre-mer).
L'église Saint-Samson et la grange aux dîmes forment, dès le début du hameau d'Ouistreham, le cœur de cette cité. Sa proximité avec la mer a fait que le bourg s'est développé vers la grève, au nord. Ouistreham était un village de pêcheurs et de paysans où l'activité était aussi liée au commerce maritime. Ouistreham connut l'essor de son port grâce à l'extraction et à l'exportation de la pierre de Caen et de Ranville. Il y subsiste encore quelques maisons typiques de pêcheurs. En 1779, pour protéger l'embouchure de l'Orne des attaques anglaises, il fut décidé de construire trois redoutes selon les plans de Vauban, à Ouistreham, Colleville et Merville. Ces redoutes furent désarmées en 1816, celle d'Ouistreham fut vendue à un particulier qui la transforma en maison de maître. Des vestiges de la redoute sont encore visibles au « Petit Château de la Redoute » au 38 boulevard Boivin-Champeaux. En 1866, une première villa est construite dans les dunes. Son propriétaire, M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, lui donna le nom de Belle Rive. Un peintre qui avait remarqué que les couchers de soleil sur les grèves d'Ouistreham ressemblaient à ceux qu'il avait eu l'occasion d'admirer en Italie, de Belle Rive en fit Riva Bella. Peu à peu les dunes et marécages disparaissent pour laisser place à des villas et le premier casino est édifié. Au tout début du xxe siècle, la station balnéaire s’est développée autour de ces luxueuses villas et des infrastructures de loisirs : thalassothérapie et casino d'Ouistreham. Le 15 août 1891, la société anonyme des Établissements Decauville Aîné ouvre à titre provisoire une voie ferrée d'intérêt local à voie étroite (60 cm) entre Ouistreham et Luc-sur-Mer. Cette ligne, prolongée en 1891–1892 jusqu'à Dives-sur-Mer et Caen, est reprise en 1894 par la Société anonyme des Chemins de fer du Calvados. Elle restera pendant longtemps la ligne la plus rentable du réseau des Chemins de fer du Calvados. Alors que les autres lignes sont fermées les unes après les autres dans les années 1930, la ligne Luc - Ouistreham - Caen est conservée. Endommagée pendant le débarquement, elle ferme en 1944. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupée par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le 6 juin 1944, ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 du commandant Philippe Kieffer comportant les 177 fusiliers marins français (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham. Le 6 juin 2014, Ouistreham a accueilli la cérémonie internationale du 70e anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie (5 millions de téléspectateurs en France ; 1,2 milliard dans le monde). Étaient présents 1 800 vétérans, 19 chefs d’État et 8 000 invités d’honneur et Ouistrehamais en tribunes.
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Ouistreham
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L'église Saint-Samson et la grange aux dîmes forment, dès le début du hameau d'Ouistreham, le cœur de cette cité. Sa proximité avec la mer a fait que le bourg s'est développé vers la grève, au nord. Ouistreham était un village de pêcheurs et de paysans où l'activité était aussi liée au commerce maritime. Ouistreham connut l'essor de son port grâce à l'extraction et à l'exportation de la pierre de Caen et de Ranville. Il y subsiste encore quelques maisons typiques de pêcheurs. En 1779, pour protéger l'embouchure de l'Orne des attaques anglaises, il fut décidé de construire trois redoutes selon les plans de Vauban, à Ouistreham, Colleville et Merville. Ces redoutes furent désarmées en 1816, celle d'Ouistreham fut vendue à un particulier qui la transforma en maison de maître. Des vestiges de la redoute sont encore visibles au « Petit Château de la Redoute » au 38 boulevard Boivin-Champeaux. En 1866, une première villa est construite dans les dunes. Son propriétaire, M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, lui donna le nom de Belle Rive. Un peintre qui avait remarqué que les couchers de soleil sur les grèves d'Ouistreham ressemblaient à ceux qu'il avait eu l'occasion d'admirer en Italie, de Belle Rive en fit Riva Bella. Peu à peu les dunes et marécages disparaissent pour laisser place à des villas et le premier casino est édifié. Au tout début du xxe siècle, la station balnéaire s’est développée autour de ces luxueuses villas et des infrastructures de loisirs : thalassothérapie et casino d'Ouistreham. Le 15 août 1891, la société anonyme des Établissements Decauville Aîné ouvre à titre provisoire une voie ferrée d'intérêt local à voie étroite (60 cm) entre Ouistreham et Luc-sur-Mer. Cette ligne, prolongée en 1891–1892 jusqu'à Dives-sur-Mer et Caen, est reprise en 1894 par la Société anonyme des Chemins de fer du Calvados. Elle restera pendant longtemps la ligne la plus rentable du réseau des Chemins de fer du Calvados. Alors que les autres lignes sont fermées les unes après les autres dans les années 1930, la ligne Luc - Ouistreham - Caen est conservée. Endommagée pendant le débarquement, elle ferme en 1944. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupée par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le 6 juin 1944, ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 du commandant Philippe Kieffer comportant les 177 fusiliers marins français (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham. Le 6 juin 2014, Ouistreham a accueilli la cérémonie internationale du 70e anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie (5 millions de téléspectateurs en France ; 1,2 milliard dans le monde). Étaient présents 1 800 vétérans, 19 chefs d’État et 8 000 invités d’honneur et Ouistrehamais en tribunes.

Gastronomie

Brasserie / Pizzeria Artisanale Sur place & à emporter 02 31 96 67 44 www.ouistreham-la-toscane.fr 9 bis place Charles de Galles- Ouistreham
La Toscane Ouistreham
9 bis Place du Général de Gaulle
Brasserie / Pizzeria Artisanale Sur place & à emporter 02 31 96 67 44 www.ouistreham-la-toscane.fr 9 bis place Charles de Galles- Ouistreham
La Moulerie RESTAURANT 5 place Alfred Thomas - 14150 Ouistreham - Tél. 02 31 97 17 43 NOUVEAU Location de salle (Séminaire, Repas de famille) stephaniedurban@yahoo.com
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La Moulerie
5 Pl. Alfred Thomas
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La Moulerie RESTAURANT 5 place Alfred Thomas - 14150 Ouistreham - Tél. 02 31 97 17 43 NOUVEAU Location de salle (Séminaire, Repas de famille) stephaniedurban@yahoo.com
BAR • CRÊPERIE • BRASSERIE LE GOÉLAND 5 place du Général de Galles • 14150 OUISTREHAM 02 31 97 28 31 • Service continu le dimanche
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Le Goëland
2 Bd Carnot
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BAR • CRÊPERIE • BRASSERIE LE GOÉLAND 5 place du Général de Galles • 14150 OUISTREHAM 02 31 97 28 31 • Service continu le dimanche